Hugues KOUASSI 
Le 5 avril 2025, à Yamoussoukro, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) a franchi une étape décisive dans sa quête de reconquête du pouvoir en 2025. Lors de son dix-huitième bureau politique, le parti a adopté la date du 16 avril 2025 pour l’organisation de sa convention nationale de désignation du candidat à l’élection présidentielle, une étape clé qui pourrait marquer un tournant décisif pour la Côte d’Ivoire.
Sous le thème évocateur de « Ensemble pour la victoire du PDCI-RDA en 2025 », cette convention se déclinera dans 45 localités à travers le pays, ainsi que dans cinq zones de la diaspora. Un événement organisé pour renforcer l’unité du parti et affirmer son rôle dans la reconstruction politique de la Côte d’Ivoire. Les militants, de plus en plus mobilisés autour de cette échéance, devront se préparer à participer activement à cette phase primordiale du processus électoral.
Le lancement de l’appel à candidatures et la fixation d’une contribution de 30 millions de FCFA par candidat témoignent de la volonté du PDCI-RDA de structurer rigoureusement son processus de désignation. La mise en place d’un comité électoral, ainsi que l’envoi de missions de supervision pour garantir la transparence des conventions locales, renforcent la légitimité et la crédibilité du processus. À travers ces mesures, le parti entend démontrer son sérieux et son professionnalisme, gages de sa capacité à diriger le pays.
Cependant, l’une des questions qui reste en suspens concerne l’absence marquante de certains cadres, dont le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, et Jean-Louis Billon, délégué départemental du PDCI-RDA de Dabakala. Ces absences soulèvent des interrogations, mais ne semblent pas entamer la détermination de la majorité des militants, qui semblent plus unis que jamais derrière le projet porté par leur formation politique.
Il convient également de noter que le bureau politique a tenu à adresser une motion de soutien à son président, Tidjane Thiam, pour l’ensemble du travail accompli jusqu’ici en vue de la reconquête du pouvoir. La confiance envers son leadership est palpable. Par ailleurs, la dénonciation de certains militants ayant choisi de recourir au tribunal pour régler leurs différends internes au lieu de privilégier le dialogue témoigne d’une volonté de maintenir la discipline et la cohésion au sein du parti.
« Le travail ne fait que commencer », a affirmé Dr Emmou Sylvestre, secrétaire exécutif en chef du PDCI-RDA, soulignant que la bataille politique ne s’arrête pas à la convention. Il est clair que le PDCI-RDA a bien l’intention de faire face aux défis à venir avec détermination, tout en consolidant son unité et sa vision pour la Côte d’Ivoire.
Ainsi, après ces assises, le PDCI-RDA se positionne non seulement comme un acteur clé des prochaines élections, mais aussi comme un symbole de rassemblement et de progrès pour une nation qui, selon les mots de Dr Emmou, « a besoin d’un parti sérieux, structuré et visionnaire ». À l’horizon de l’élection présidentielle de 2025, le PDCI-RDA semble prêt à offrir à la Côte d’Ivoire une alternative politique forte et ambitieuse.
